A PROPOS
On attribue souvent la naissance de la marionnette liégeoise à un figuriste Toscan : CONTI. Associé à TALBOT, il aurait fondé à Liège, au 19ème siècle, un des premiers théâtres de marionnettes inspiré des marionnettes italiennes que l’on manipulait par le haut.
A l'origine, les spectacles étaient plutôt destinés, aux adultes, en particulier aux ouvriers qui n'avaient pas les moyens de se rendre au théâtre. Le marionnettiste avait suffisamment d’instruction pour adapter et mettre en scène des récits tirés du répertoire classique. Les histoires de chevalerie issues des chansons de geste y occupent une place importante (« Geneviève de Brabant », « Les quatre fils Aymon », « Roland de Roncevaux »).
Le personnage de Tchantchès, assez anecdotique au début, a pris de plus en plus de place au fil du temps. Sympathique au public, il est intégré petit à petit à petit à tout le répertoire. C’est ainsi, par exemple, qu’on le retrouve aujourd’hui à la cour de Charlemagne, côtoyant les plus illustres personnages.
C’est avec les adaptations des contes, légendes et féeries que le théâtre va s’ouvrir davantage aux enfants. Des marionnettistes comme la famille PINET, Gaston ENGELS ou encore José MAQUET ont fortement contribué à ce renouveau de la marionnette liégeoise.
Et c'est dans la lignée de ce processus d'évolution permanente que le théâtre Noilnaudra veut se placer.